jeudi 30 avril 2009

Les amis de Lady Gaga

Par exemple, John Coltrane avec son gros saxophone, je veux dire, il est quand même allé loin dans son domaine, dans l'harmonie, l'improvisation, tout ça, Giant Steps. Quand j'ai vu l'album de Diana Krall, vous savez là où elle porte une jupe, ces cons lui foutu un super effet Photoshop sur le mollet : un mince liseré blanc qui lui fait une jambe très galbée, un truc vraiment classique, je veux dire, une chanteuse blonde qui ressemble à un top model, quelque part à moins que tu sois un immonde rétrograde nauséabond pas ouvert d'esprit, tu écoutes, tu lui donnes sa chance. Un peu comme à John Coltrane.

En plus elle joue du piano en plus qu'elle chante, tu imagines toutes les conversations que ça amène, l'air de rien, autour d'un ou deux cocktails ? "Alors comme ça tu chantes en même temps que tu joues du piano ? Et tu joues en même temps que tu chantes ? Ah super intéressant, et ça ne t'arrives jamais de confondre, par exemple, de chanter du piano et de jouer les paroles, wouah, c'est vraiment tout à fait fascinant !"



Mais il y a quelques temps, tombant sur une affiche où je m'aperçus qu'elle avait comment dire, un peu forci, je me raisonnais et me dit qu'il fallait voir au delà des apparences et que, devenu adulte, il était temps de comprendre que cette artiste avait sans doute, quelque chose à dire, aussi, et qu'il fallait que je prenne le temps d'écouter, même si je suis très sollicité en ce moment.

Ainsi depuis peu, je deviens assez fasciné par Lady Gaga, cette femme plus dégagée qu'engagée, dont je ne sais rien à part - glanée quelque part - l'information qu'elle aurait un homme dans chaque ville, élément tout à fait édifiant, et sans doute largement inventée pour affoler les gogos sensibles au marketing.

Il y a quelque chose de poignant dans cette musique rythmée, cette voix que je qualifierais d'alto de caractère, souvent bousculée de manière onirique, dirais-je, par un effet voicoder tout à fait fantasmatique. Comment ne pas s'émouvoir en l'entendre parler de sa tête de poker, ou rester de marbre devant l'envolée lyrique du refrain de "paparazzi", non loin de m'évoquer le "Couronnement de Popée" dans un sauna.

Intéressante aussi la scansion rythmique dans le refrain de "LoveGame", proche du "sprachgesang", et habilement syncopée, tandis que l'harmonie évolue d'une quarte en parallèle.

En conclusion, je me doigt, enfin, je me dois quand même, pour être objectif, de condamner avec la plus grande fermeté une attitude parfois bling-bling dans toutes ces histoires de gens riches, un peu sensuels et libidineux, ce qui, en période de crise mondiale, pourrait paraitre un peu déplacé.

Bon sang si vous croyez que c'est toujours rigolo de penser avec sa bite.

Une semaine sans sexe

Au Kenya !Ca, c'est de la grève. Enfin... Du moment qu'elles continuent à remplir le frigo.

Guide Pratique des hommes engagés - leçon n° 1

Avant



Après





"Vieillir ensemble" est une très mauvaise idée.

Pour Jeffanne

Le vieux curé, malade, est remplacé par un jeune débutant. Enfermé dans le confessionnal, il s'entretient avec une femme : « Mon Père, pardonnez-moi parce que j'ai pêché » « Je vous écoute ma fille. » « j'ai trompé mon mari. » Il fouille dans son carnet pour connaître la sentence : « Voyons, pour l'adultère, je vous donne... heu... 2 Pater et 3 Ave Maria ! »

Une autre arrive : « Mon Père, pardonnez-moi parce que j'ai pêché » « Je vous écoute ma fille. » « J’ai fait une fellation à mon prof de piano ». Il fouille son carnet, ne trouve pas « Heu,… Je vous demande quelques instants... ».

Le jeune curé court vers un enfant de cœur qui passe dans le coin : « Heu… Qu'est-ce qu'il donne le curé pour une fellation ? » « Pour une pipe ? Un Bounty... ».

mercredi 29 avril 2009

Vive les femmes à Poal

C'est toujours émouvant de rencontrer des femmes à Poal.

Retrouvé

On a retrouvé le corps du jeune Jonathan. Cette histoire est dramatique.

M. et Mme Sifléletrain doivent avoir beaucoup de peine.

N.B. : Didier, vous avez le droit de supprimer ce billet.

En avril, ne te découvre pas d'un fil

  
[Nous avons reçu un petit carton nous invitant à participer à ce blog unique, au genre unique, avons accepté presque sans avoir lu, connaissant à peine les autres mâle flowers qui s'épanouissent ici. 

Nous sommes de ceux qui réclamons le pardon et présenteront leurs excuses. Nous défendrons le lâche métrosexuel, le veule et l'opprimé.  Nous serons la bonde de cette bande, la possibilité du Nil, la rouille qui coule.]



Il paraît qu'une tour passive a été érigée à Dijon. Laissons-nous faire. Sinon, il faudra songer à se couvrir.

 

Un peu de poésie, bordel !

Ils étaient amoureux
Ils s'aimaient tous les deux;
Ils étaient heureux
Chaque soir chaque matin
Ils allaient au turbin,
Le coeur plein d'entrain.
A l'atelier, ses copines lui disaient:
"Pourquoi tu l'aimes tant, ton Dudule ?
Il est pas beau, il est mal fait";
Mais elle, gentiment, répondait:
"Z' en faites pas, les amies,
C' que j'aime en lui."

Refrain :
"C'est la grosse bite à Dudule,
J' la prends, j' la suce, elle m'encule,
Ah ! les zamis, vous dire que c'est bon
Quand il m' la carr' dans l'oignon.
C'est pas un' bite ordinaire
Quand il m' la fout dans le derrière,
Je m'sens soudain, toute remplie
Du cul jusqu'au nombril,
A Dudu-ule"

Ca devait arriver
Ils se sont mariés
Ils ont convolé
D'abord ça tourna rond
Après c'était moins bon,
Il lui mit des gnons.
A l'atelier, ses copines lui disaient :
Pourquoi tu n'tues pas, ton Dudule ?
Il t'a battue, il t'a cirée".
Mais elle, gentillement répondait:
"Z' en faites pas, les amies,
Ce que j'aime en lui."

Refrain

J'étais seule un beau soir,
J'avais perdu l'espoir,
Je broyais du noir;
Mais voilà que l'on sonne,
Je n'attendais personne,
Je reprends espoir
Mon petit coeur se mit à faire boum-boum
Si c'était là mon Dudule ?
L'était pas beau, l'était mal fait
Mais moi, tendrement, je l'aimais
J'ouvr' la porte, j' tends les bras,
Et qu'est-ce que je vois ?

Refrain

Pause romantique




Le substrat de ce blog n’est pas aussi boueux qu’il le faudrait. On a certes des textes crétins à tous étages. Des photos de foufounes à l’air, des photos d’échangistes portant la testicule à hauteur du genou. On a bien pensé à virer tous les abus caravagés dûment verbalisés par la Police du Mauvais Goût. On a le ventre qui fabrique maintenant du houblon par lui-même, Goux, Nicolas, Balmeyer, le chapelier efféminé de la bande, ainsi que votre serviteur sont maintenant d’authentiques HGM (Hommes Génétiquement Modifiés).

Il ne faudrait pas oublier que nous avons un lectorat féminin de première bourre à satisfaire. Rien de mieux qu’un peu de musique pour relever le challenge. Nous, on sécrète de la testostérone pour tous les mâles opprimés qui en manquent. On écoute Wagner (Didier se déguise en canasson, Nicolas en uberhéros et Balmeyer en James Bond Girl de l’armée rouge) et de la musique militaire principalement. Mais on n’est pas chiens ! On sait faire preuve de gentillesse de temps en temps.

C’est pourquoi j’ai pris sur moi, de mettre un peu de musique pour vous, les gonzesses. Un truc comme vous les aimez, un truc de gonzesses quoi. Une chanson d’amour débile. De la musique de merde en somme. J’espère – je n’en doute pas – que vous apprécierez. Purée, ce que je suis romantique tout de même !!!

Des z'influents et des z'associés

Si les dignitaires de ce blog sont tous chibrés façon Formule 1, ils ne sont pas égaux pour autant. Ainsi, sur quatre membres en perpétuelle turgidité, nous sommes fiers de compter :

- Un blogueur z'influent,
- deux blogueurs z'associés à Marianne2,
- un crypto-pédé qui croit que ça ne se voit pas sous prétexte qu'il fait des enfants à toutes les rousses qui passent à sa portée.

Hypocrite lecteur, mon couillu, mon semblable, mon frère, sauras-tu rendre à chacun ce qui lui revient ?

La publicité comparative est interdite

Vive les femmes à poëlle

Afin d'être conforme à la norme européenne sur la Qualité des Blogs, il a été décidé d'engager un blogueur digne de ce nom pour un peu compenser les errances des trois co-auteurs empêtrés ici, dégénérés, libidineux et pontifiants, ils avaient un peu du mal à passer le contrôle technique.

Et puis c'est un peu comme dans les téléfilms américains : il faut toujours un gros, un petit à lunettes, un noir, une femme. Ici, le quota de gros à lunettes ayant été explosé, je pense que l'apport de sosie de Brad Pitt ne sera pas superflu.

Vous verrez donc quelque chose de plus équilibré : au groupe des blogueurs maladivement prolixes s'ajoutera un blogueur taiseux, moi. Tandis que les autres publieront, je m'en m'abstiendrai, ce qui équilibrera le tout, en fin de compte.

Choucroute garnie !


La baise à trois, on appelle ça triolisme. Je suis d’accord avec Nicolas, ça ne respecte aucune forme d’équilibre. Si vous le faites avec deux saucisses, il y a de grandes chances qu’elles se montrent plus douées que vous à se faire grimper le mercure. Vous risquez de rester comme deux ronds de flan, de jouer les utilités, de boucher les trous comme on dit, pour la forme. Je sais par ailleurs que c’est la formule privilégiée (fantasmée) par la grande majorité du corpus couillu ; mais c’est uniquement parce qu’ils tiennent – à tort (excepté en ce qui me concerne) – leur puissance sexuelle en très haute estime. L’autre formule vous propose de vous rouler dans la fange en compagnie d’un homme et d’une femme. Je ne suis pas certain que ce soit tout à fait recommandé ni même recommandable. D’une part, cela nécessite une coordination préalable qui risque de virer très vite au pugilat. D’autre part, il faut apprécier le promiscuité de postérieurs masculins (ce qui, comme chacun sait, n’est pas le genre de la maison).

Une partie à quatre devient partie fine ou « partie carrée ». L’équilibre y est quasi parfait ! Deux hommes, deux femmes, c’est un peu comme la bourrée auvergnate, en pleine farandole, on a le droit (voire le devoir impérieux) de changer de partenaire, c’est ludique et gaulois, fidèle à notre identité. Comme Chez Gégène, on en redemande. Avant de passer à table, on passe bien entendu d’abord au buffet pour se détendre, on sirote des cocktails sucrés en tenue de latex, on graille quelques rondelles de saucisson, c’est convivial en somme. Ça peut même se pratiquer entre amis, à condition d’être certain que chacun soit respectueux des quelques règles essentielles d’hygiène et de politesse (la première d’entre elles consistant à ne pas jouer avec la nourriture).

A 6, mon cher Nicolas, c’est une partouze ! On ne sait plus où donner de la tête. Si on ajoute à cela que le groupe serait alors composé de deux ivrognes, d’un cul béni, d’un type qui bouffe ses crottes de nez mais aucune espèce de viande rouge, d’un skieur neurasthénique et d’une foldingue passionnée d’ornithologie, ça risque d’être tout à fait fastidieux à nettoyer. Mais je reste serein. J’en ai vu d’autres.

Une question subsiste, Suzanne portera-t-elle une culotte avec fermeture éclair sur le devant ?

Alors, les filles, on fait le pont ?

Massage de sévice

Nous avons le plaisir de vous informer que M. Balmeyer est désormais bien membré de ce groupe. S'il ne publie pas, c'est uniquement parce que c'est un gros fainéant.

M. (ou Mme) Mtislav est, quant à lui, semi membré : la demande d'inscription est partie mais un de nous merde. J'aurais pas du aller au bistro hier.

Il ne me reste plus qu'à convaincre le vieux Jacques M. Tonnégrande et notre quatuor à six sera parfait. On pourrait aussi adopter Suzanne : c'est une gonzesse mais comme elle est réactionnaire, ça compense.

mardi 28 avril 2009

Les mecs, vous êtes chiants ! (Moins que les porteuses de babasse, mais tout de même.)

Putain de merde ! Je m'absente à peine trois heures, le temps de :

1) allez me faire tripoter le genou (voir le blog "sérieux") par la Faculté,

2) boire douze ou vingt bières, relax,

3) avalez une assiettée de spaghettis,

et je reviens pour découvrir deux nouveaux messages ineptes et pas moins de 50 commentaires qui ne le sont pas moins ! Faites chier... je suis vieux... fatigué... bande mou... je réponds à personne, tiens...

Sinon, D'ACCORD pour l'arrivée de Balmeyer et de Mtislav : aussi cons qu'ils puissent être, ça ne pourra que relever le niveau.

mec à poil à l'entrée d'un chateau attendant les visiteurs pendant les journées du patrimoine

Suzanne,

Vous êtes arrivée ici en cherchant "mec à poil à l'entrée d'un chateau attendant les visiteurs pendant les journées du patrimoine" dans Goux Gueule.

Une erreur s'est glissée dans notre index. C'est le billet de Dorham qu'il aurait du pointer. Goux Gueule n'est pas parfait.

Toutes nos excuses,
La direction

P.V.





Communiqué du Bureau de Vérification de la Rectitude Primaire (B.V.R.P) :

Appréhendons individu difforme de la membrane supérieure, pris en flagrant délit d’attitude anormalement raisonnable. Code 7.5, 7.5. L’individu en question, nommé Dorham, a été interpelé alors qu’il sortait du métro sans compagnie, je répète sans compagnie. Nous l’avons trouvé avec un bouquin à la main. Pendant 5 bonnes minutes, il ne s’est livré à aucune pitrerie, ne s’est inséré aucun doigt de la main gauche dans l’anus pour en faire sentir l’odeur aux autres passagers du métro, n’a chanté aucune chanson paillarde (même pas La digue du cul) au réfectoire, n’a pas bu son stock de bières réglementaire fixé à 22 canettes de 8/6 par demi-journée.

Qu’est-ce qu’on en fait chef, on lui passe la queue au cirage ?

Un de moins

Toutes les blogueuses qui diffusent cette photo ont vraisemblablement eu une ablation d'un nibard.

"J'adore l'odeur du Napalm au petit matin"






Et voilà. Mon frère avec sa gueule de merlan frit un peu passé de date sourit comme le gros niais qu'il est devant son kit de fajitas (guacamole, galettes, mimolette râpée, oignons caramélisés, blancs de poulets aux épices, ce genre de saloperies trop caloriques). L’ersatz qui lui sert de copine éphémère du moment – dénichée sur MSN, Meetic, fille-lente.com, skyblog ou sur le forum anti Didier Goux bien connu des ados du monde libre tout entier : nous-on-est-jeune-et-on-t-emmerde.com – a réussi à convaincre ce sous rital de mes deux de tondre la moquette qu’il arborait autrefois fièrement sur l’ensemble de son torse (avec chaine à maillons « or » vulgos du plus mauvais effet). Pour un paire de fesses, il serait vraiment prêt à n'importe quoi celui-là !

Maintenant, sa poitrine ressemble à l’arrière-train de Richard Virenque, elle « donne rendez-vous à l’année prochaine » si vous voulez. Ma portugaise à moi, qui a beaucoup de goût puisque c’est moi qu’elle a épousé, s’empresse d’enquérir la petite blonde qu’un homme sans poils, c’est comme Samson sans sa tignasse, Jacques Dessange sans son brushing, un étalon sans sa paire de testicules. En vain, l’univers de la gamine est peuplé de chanteurs nasillards, chemisette au vent, qui aiment à se dandiner imberbe au pied de ventilateurs à la puissance modérée. Point de poils sur la poitrine de mon frangin, point de poils sur celle des types à frange qui posent la bouche en cœur sur les « couv’s » des magazines faussement tendance du moment ; ce crétin !, je le soupçonne même de se tailler le buisson en loucedé. D’ici à ce qu’il se ratiboise les poils du cul, il n’y a plus qu’un pas à franchir.

Qu’on me comprenne bien : libre à tous les norvégiens du Nouveau Monde d’éliminer les trois pauvres poils esseulés qui peuplent leur peau toute rose. L’homme latin quant à lui à des poils pour qu’il les garde. Point barre ! Cette propension à la débroussaille est une atteinte envers soi-même autant qu’envers la culture que nous avons a reçu en héritage. Vous croyez que Caravage se passait la pelouse au napalm, vous ? Non, bien sûr que non. De la même façon, je pourrais parler de ces italiennes pourtant chaudes comme la braise qui s’affublent le minou de moustaches idéologiquement douteuses, mais je n’en fais rien, parce que je ne reluque quand même pas ma sœur sous la douche ! Mais enfin, j’ai des doutes !






Illustration : le cousin machin, ça vous va ?

Des photos viriles

Avec toutes les photos diffusées par Didier, j'ai peur que ce blog prenne la réputation de s'intéresser aux jeunes filles mineures rasées. Non. L'irremplaçable m'a transmis cette photo de Didier pendant la sieste. Elle a vraiment un bon appareil.

Les bons plans de Tonton Didi

Un mâle avisé repérera aisément les filles qui se promènent en public sans petite culotte – des salopes, donc – à ce qu'elles ont souvent des pellicules sur leurs escarpins vernis.

T'as le nez qui coule !


L’O.M.S. nous dit-on ce matin est sur les dents. Les porcs mexicains sont malades comme des chiens. Les féministes du cru doivent certainement s’en féliciter. Pour l’instant, tout va pour le mieux au Pays des Gros Porcs de l’Hexagone. On a bien quelques rhumes persistants, quelques gastroentérites de derrière les fagots, quelques sinusites purulentes, mais rien ne menace encore tout à fait de nous mettre hors d’état de nuire (même si entretemps on a recensé l’infection d’un porc espagnol et de deux porcs britanniques).

Ne cédons pas à la panique et sachons faire preuve de vigilance. Des mesures draconiennes promettent de nous protéger de ces vilaines fièvres pour gros groins suant. Des caméras thermiques ont été installées dans les aéroports et dardent leurs capteurs sur tout transhumant, promettant d’intercepter tout fiévreux suspect à l’entrée et de le mettre en quarantaine sans autre forme de procès. Notre Ministre de l’Immigration, de l’Identité Nationale et du Retournement de Veste doit certainement s’en féliciter.

On ne va quand même pas se laisser emporter par une petite grippe de toute façon ! Ce n’est pas une maladie d’homme ! Tousser, rester au plumard à écouter le son de ses dents qui s’entrechoquent, recueillir ses petits glaviots dans un petit mouchoir en dentelle, on sait bien, depuis Dumas fils, que c’est une affliction réservée à la gente féminine.

Les Porcs de France savent bien que chaque être humain est uni par la certitude d’en finir avec la vie terrestre, mais ils sont soucieux de sortir de scène aussi honorablement que possible. Il y a des maladies d’homme pour ça, n’en déplaise aux conjuratrices féministes patentées. L’Herpès génital, la Syphilis ou mêle le scorbut qui fait du porc occidental un mort au long cours auréolé d’une réputation enviée d’aventurier sans peur. C’est là le destin de l’homme - du vrai - que de choisir avec soin (et bon goût) la trombine du virus qui l’emportera : mourir le nez coulant en grelottant comme le dernier des cochons crottés n’en fait pas partie.

Résistons !


Illustration : Jacques Cartier par Théophile Hamel

Ca manque de chair

lundi 27 avril 2009

Mobilisons-nous contre la vie chair !

Nos amies féministes pestent régulièrement contre les magazines dits féminins, au prétexte que ceux-ci ne parleraient que de régimes amaigrissants et ne présenteraient, dans leurs pages "mode", que des mannequins réduits à l'état de portemanteaux anémiés. Elles n'ont pas tort, et les mâles fêteurs – tout au moins un gros tiers d'entre eux – les soutiennent dans ce juste combat : halte à la tyrannie de l'os, aussi apparent désormais qu'une poutre dans un appartement de bobo !

Néanmoins, il ne faudrait pas que ces dames ne se soient jetées dans la lutte que par dépit, voire aigreur – pis : par noire dissimulation. Auquel cas, il convient qu'elles le sachent : nous nous désolidariserions immédiatement de leurs piaillements contre l'anorexie institutionnelle, modeuse et pubarde.

Or, c'est bien ce que tendrait à prouver l'extraordinaire document ci-dessus, que les mâles fêteurs n'ont pu se procurer qu'au prix des pires bassesses. Filmée grâce à une caméra habilement cachée dans les moulures du plafond, la scène représente une des fidèles lectrices de Mademoiselle S, au moment où arrive chez elle le “ jeune homme de gauche, ouvert aux autres et au monde, bien dans sa tête et dans son corps ” qu'elle a sans vergogne aucune séduit par l'intermédiaire d'un forum prônant le retour des rondes.

Non, parce que c'est bien joli de s'empiffrer comme vache au pré, en gueulant à la beauté intérieure et contre la dictature de l'apparence, mais il faudrait tout de même voir à ne pas causer de traumatismes définitifs à notre belle jeunesse virile, lesquels risqueraient de rejeter à tout jamais ces fiers étalons pleins de bonne volonté, voire d'énergie reproductrice, dans le troupeau des gay-prideux emperlouzés et maquillés comme des autos-tamponneuses.

Avec ça qu'on se demande si le plumard va encaisser le choc.

La fin ?

Ce blog est peut-être mort. On verra bien. Je considérais ce blog comme notre « bien commun » à Didier, Dorham et moi, avec nos trois styles et personnalités différentes. Ca m’amusait. Ca me faisait même plaisir de partager ce petit coin avec deux blogueurs à très belle plume, moi, clown de la blogosphère politique ! L’inculte en chef, pointé du doigt par des médiocres jaloux d’un classement qui confondent leurs propres blogs avec un devoir d’économie ou un devoir de philo qu’ils doivent remettre à un prof qui sera obligé de les lire parce que c’est son métier.
C’est amusant aussi de constater que la mort de ce blog est liée à mon coup de gueule contre une commentatrice que j’avais eu du mal à virer de mes autres blogs et qui m’avait promis de ne plus revenir sur mes blogs. Elle était pourtant revenue, ici. Quand j’ai vu ma messagerie remplie de commentaires (22 ne serait-ce que sur ce billet, dont trois ou quatre se foutant de ma gueule) de sa part sur le présent blog, j’ai décidé de sévir. Oust. Basta. Hors de MON blog. J’ai dit ça comme un locataire dirait à un tagueur : « Hors de MON immeuble ».
Non, en fait ce qui est amusant, c’est de constater que ce blog était une parodie de blog machiste et ce sont les agissements répétées d’une donzelle qui provoqueraient sa fermeture.

dimanche 26 avril 2009

La Marine bouchée

Peux-tu comprendre que tu m’emmerdes ? Etant taulier de ce blog, je suis dans l’obligation, presque légale, puisque responsable de la publication, mais surtout morale, en tant que taulier, de lire tes commentaire. Toi, tu n’es pas obligé de lire ma prose, ni celle de mes potes, tu viens quand tu en as envie.

Or, le blogage est notre loisir ! Tes commentaires (243220 par billet) sont sans le moindre intérêt. Tu es sans le moindre intérêt. Comprends-tu que ça puisse me déranger de devoir te lire puisque j’en suis obligé. Je passe mon dimanche après midi à consulter des sites pornographiques dégueulasses et je suis dérangé toutes les deux minutes par un message sonore m’indiquant la réception d’un mail, donc d’un commentaire.

Ca m’emmerde. Tu m’emmerdes. Ca serait un commentaire par billet, ça serait sympathique de ta part. Mais plus, c’est de la plus profonde grossièreté, de la vulgarité à l’état pure : tu rentres dans notre vie privée. C’est inacceptable ! Un manque de savoir vivre incroyable. Que tu t’emmerdes, toute seule, chez toi, est compréhensible. Mais tu peux faire comme les autres : consulter des sites pornographiques en buvant de la bière.

Peux-tu enfin comprendre que lire tes commentaires débiles m'emmerde et que tu peux ne pas les poser ? Tu peux m'oublier.

Attention, billet gratiné !

Avant-hier, souvenez-vous en, mes roucoulantes tourterelles, je proposais de refoutre à la mer les Ritals (Ritaux ? Ritons ?) prétentieux qui se permettaient de “faire” plus de commentaires que les vrais Français estampillés de souche, cuir repoussé, dorures à plat, etc. Finalement, j'ai trouvé un truc plus malin pour s'en débarrasser sans risquer les embrouilles : le gars Dorham, on va lui balancer dans les pattes deux ou trois petites gagneuses méritantes et banlieusardes, des professionnelles du réchaud pelvien, et on va l'envoyer faire le mac à Rosny.

Avant de le donner à la Mondaine.

samedi 25 avril 2009

Qu'est-ce que le mariage ?



Une institution économique dans laquelle l'homme, devenu l'esclave de la femme, est obligé de travailler pour elle.



Dans les couches les plus basses l'homme et la femme travaillent physiquement ; mais c'est l'homme qui travaille le plus. Dans les classes moyennes l'homme travaille et la femme tient les comptes. Dans les classes supérieures, l'homme a une occupation et la femme s'amuse.

Les femmes émancipées disent que le rôle de la femme n'est pas de donner naissance aux enfants. mais alors, qui doit le faire ?

Les femmes émancipées disent vouloir se rendre utiles. C'est un mensonge. Elles abandonnent le foyer et les enfants pour peindre des aquarelles et pianoter. C'est utile, ça ?! Ne serait-il pas plus utile de s'occuper des enfants, qui sont abandonnés aux esclaves (les servantes) ? Quel est le but du mariage ? Donner naissance aux enfants et les élever. Tout ce que l'on raconte sur le plaisir, dans les rapports entre époux, n'est que balivernes.

August Strindberg - "Petit Catéchisme à l'usage de la classe inférieure"


ça va pour les mots-clés, j'ai tout bon ?

illustration August Strindberg, The Wave VII, (Vågen II) 

La femme idéale est demandée au parloir !

La femme idéale mesure 1,12 m, a les oreilles décollées, le crâne plat et a subi une trachéotomie.

La taille, pour qu'elle soit juste à la bonne hauteur ;
les oreilles pour que l'homme puisse contrôler le rythme ;
le crâne plat pour qu'il puisse y poser son demi de bière.

Pardon ? La trachéotomie ? Eh bien, disons qu'un peu d'air frais sur les couilles, c'est toujours agréable...

Du sexe !

Les gars ! Faut qu’on se ressaisisse. Vous me connaissez ! J’ai évidemment installé un compteur de statistiques à ce blog. En une semaine, on tourne
déjà à 200 visites par jour. Ca ferait pâlir de jalousie un blogueur marketing. Voire un blogueur politique premier au classement des grosses b… envergures bedaines qui ne fait à peine le triple en trois ans d’existence.
Il va falloir néanmoins falloir pourrir ce blog de mots clés divers comme « gros nichons » « photos de belles fesses » et « Marguerite Yourcenar ».

Il faut se ressaisir. Vous savez quoi ? Depuis la création du blog, notre meilleur apporteur de visites n’est autre que le blog d’une... blogueuse fort sympathique, certes, mais assez féminine.

Et si je montre ma b..., j'ai droit à une bière ?


Newcastle, Angleterre - Un bar offre une boisson alcoolisée à toutes les femmes se présentant au comptoir les seins nus.

vendredi 24 avril 2009

Bon, les filles, vous avez quelque chose à redire ?



Merci à Gaël !

Dorham m'a niquer

Je tenais la corde avec 35 commentaires, il vient de me fourrer profond en atteignant 38 : foutons ces connards de Ritals à la mer, bordel ! On n'est plus chénou...

Et une bannière ?

Ben ouais quoi ! Qui c'est qui fait une bannière ! Vous êtes des gonzes ou des fainéants ?

Plus c'est long, plus c'est bon

Oui. C'est indiqué ici. C'est beau, la science, non ? Par exemple, on apprend ici que le cannabis est bon pour la santé. On s'en fout, c'est pour les tafioles. Nous, c'est la bière. Autre exemple. On apprend ici pourquoi Suzanne s'est transformée en lesbienne Mulsulmane.

Pépé Joseph

Pépé Joseph a la science infuse. Tout du moins, il sécrète de ses pores une science dans laquelle j’infuse. Pépé Joseph est aussi vieux qu’on peut l’être et même davantage. C’est bien simple, à coté de lui, Abraham à la fin de sa vie a l’air d’un jeune premier. Il porte des vêtement marrons, toujours. Chemise en lin marron. Pompes en cuir marron. Casquette marron. Pantalon en tissu fin ? Marron, c’est ça ! Vous avez tout bon…

Pépé Joseph est un grand voyageur. Il est originaire d’une petite ville près d’Ancone. Comme Pépé Joseph est un original, quand la famille s’est tirée en Suisse, puis est venue en France, il a choisi d’aller vivre l’American Dream et réside depuis ce temps là à Brooklyn. Le voir ici, dans ce village de ploucs paumé de Seine et Marne nous intimide tous. Mais il met tout le monde d’accord, il dit que tout le monde est aussi con que possible, à part moi. Non pas que je sois plus intelligent que les autres, non, vous savez bien que ce n’est pas cela ; je n’ai qu’une seule qualité : je suis le seul mâle à porter le nom de la famille et il sait que la pérennité de ce nom (pas illustre pour deux sous) n’est concentré que dans mes seules couilles (Pépé Joseph ne sait pas encore que je ne fais que des filles, il m’aurait maudit sans cela).

Pépé Joseph marmonne plus qu’il ne parle. Il dit « ton oncle est un con » ; « ta tante est une conasse » ; « ton cousin est un abruti » ; « ta grand-mère ? Elle nous vendrait sans sourciller au plus offrant ». Et moi, je me marre, du haut piteux de mes 18 ans, je me marre. Quand j’allume une clope, Pépé Joseph me file une torgnole puis me laisse quand même la fumer. Cet après-midi, il fait relativement frais mais nous sommes dehors. En me voyant grelotter, il me dit : « regarde, tu trembles comme une feuille, tu ne seras jamais un homme si tu ne parviens pas à affronter le froid ». Alors, je contracte ce que je peux là où je peux, pas froid, Pépé Joseph, pas froid, pas froid, suis un couillu top moumoute !

Il demande soudain : tu as des gonzesses ?
- Oui, je réponds !
- Beaucoup ?
- J’arrive même plus à les compter…
- Menteur !
- Nan, je ne mens pas !
- Si tu mens ! La petite rouquine qui vient te voir, tu la regardes comme si elle était un trésor retrouvée de l’Atlantide !
- Nan, c’est pas vrai !
- Si, me mens pas où je t’en colle une ! C’est pas grave ! L’attachement, c’est pas très masculin mais…pas grave !
- J’vais la larguer, j’m’en fous !
- Nan, fais pas ça, tu vas te faire du mal et Pépé Joseph, il ne veut pas que tu aies du mal à ton petit cœur… tu lui manges la chatte ?
- Hein ?
- A ta rouquine, tu lui manges la chatte ?
- …
- Tu ne réponds pas ! ça veut dire que lui manges la chatte ! ça c’est le comble ! Et elle, elle te suce la tige ?
- Quoi ? Mais non !
- Hein, tu lui manges la chatte et elle ne te suce pas la queue ? Moi, Joseph, je n’ai jamais mangé de chatte et je me suis fait lustrer au moins un bon million de fois. Tu es bien comme tous les autres membres de cette famille pourrie. Allez dégage !

Ce jour là, j’ai compris qu’il était temps que je change le sachet de mon infusion.

Le parfait petit cunnilinguiste

Chérie, écarte un peu plus les cuisses, sinon tu vas me casser mes lunettes...

Putain ! C'te cuite !

Ca fut une belle fête d’anniversaire. Pas une gonzesse pour nous casser les burnes pendant qu’on dégustait les 18 litres de bière imposés par cette traditionnelle soirée. Pas une seule pour gueuler quand Fabrice à dansé, à poil sur le comptoir et quand Didier a vomi sa pizza rapidement ingurgitée avec des jeunes nazillons freluquets.
C’était bien.

jeudi 23 avril 2009

On peut bien dire ce qu'on voudra : vous avalerez toujours...

Les mecs, vous avez remarqué à quel point les filles croient tout ce qu'on leur dit ? C'est pas possible d'être connes à ce point ! Genre, tu leur causes de Baudelaire (si elle est normale) ou de Yourcenar (si t'es tombé sur une counasse de féministe barrée de la foufoune), et elles pensent immédiatement que tu sais de quoi tu parles, que t'es une espèce de dieu, un Rimbaud, un Morisson, bref : elles mouillent direct. Toi, au début, ça t'écoeure un peu, forcément : faut le temps de s'y faire, à leurs trucs. Même pour elles, à la base, ça doit pas être h'évident, remarque. On a beau être des pue-la-sueur (mais, nous, c'est à cause du foot, c'est pas tromper), on comprend bien le traumatisme : t'es une petite fille, une pisseuse de toute éternité, t'es propre comme un sou neuf, tu renifles la savonnette tant que ça peut, pis alors là, d'un coup, parce que t'as vu passer un petit crétin à blouson, tu te mets à respirer l'étal de poissonnier – sans parler du nuoc mam qui te coule le long des cuisses : ça perturbe, forcément.

Du coup, le prochain grelotteux acnéique qui passe, sabre au clair (comme dirait l'autre con d'Olivier B.), et qui lui fait croire que c'est normal, elle se sent drôlement reconnaissante, la Vanessa. Un sourire carrié, deux accords de rock, et vas-y que je t'emballe ; elle s'alanguit, elle s'émollie, elle s'allonge – et te la voilà déberlinguée pour les siècles des siècles.

C'est pas plus compliqué que ça, les grognasses.

Tout est parfait !

Parfois, il faut savoir regarder un peu autour de soi.

Me voilà assis à mon bureau, vaquant à mes occupations quotidiennes (vous notez l’in-concordance du terme « vaquer » et du lieu sur lequel je « vaque »). J’inspecte d’un œil rapide mon environnement. Mon PC, mon nouvel écran tout neuf qui ne me nique plus les yeux, la bouteille d’eau (au même niveau qu’il y a trois jours, ça macère et ça croupit), quelques dossiers épars, un pot transparent plein de crayons et un autre plus petit, juste à coté de lui, plein de stabilos de toutes les couleurs de cette saloperie d’arc-en-ciel, ma petite tasse de café, contenant un espresso bien serré et mousseux comme je les aime, déposée quelques instants plus tôt avec un dévouement maternel par…ma collaboratrice.

Et soudain, un éclair de lucidité illumine ma torpeur imbécile. Je suis le responsable d’un service exclusivement composé de femmes. Je les guide, les accompagne, les conseille, les protège et elles n’oublient jamais de se montrer reconnaissantes lorsqu’elles bénéficient de ma clairvoyance ou de ma qualité de jugement. Pourquoi changer ?

La fête des mères approche : une idée de cadeau

mercredi 22 avril 2009

Emmène-moi au bout du monde (salope)

« - Vérole !... disait l'homme en ahanant, et il travaillait la femme, vérole !... - Tu me fais mal !... disait la femme en se tortillant, en se coulant, en se lovant, écartant les jambes puis les nouant dans le dos de l'homme, s'appuyant sur les coudes pour effectuer une subtile reptation, un mouvement de torsion pour arriver à chevaucher sans désemparer l'homme, maintenant à moitié chaviré sous elle. - Ah ! tu veux le faire à la turque ?... Vérole !... Tiens, je vais te l'apprendre... Tiens, tiens et tiens !... Constantinople !... et se retournant avec une brusquerie inouïe, l'homme se dégagea d'un tour des reins de l'enlacement de la femme mais sans lâcher prise et, rendu furieux, embrochait à fond la vieille essoufflée, maintenant étendue en travers de la couche, la tête sur le plancher comme une autruche la tête dans le sable, ne comprenant rien à ce que l'homme pouvait lui faire et entreprendre avec ce qui lui restait de son corps au lit, s'attendant à Dieu sait quoi d'autre..., des coups, des caresses, des morsures, des crachats..., le viol !... et elle râlait, gloussait, gémissait roucoulait, proférant des injures et des gros mots, guettant, provoquant la volupté qui allait foudroyer son partenaire, y prenant une part active, quoique rebelle, pour mieux l'accaparer et en jouir sans en perdre une goutte en un point secret de son être porté à l'incandescence... »

Blaise Cendrars, Emmène-moi au bout du monde, incipit.

Tables




Doit-on couper les couilles des féministes ?

Je dois dire que c’est une question que je me pose depuis quelques temps. Longtemps, en vérité, ce combat m’a semblé de valeur. Longtemps, je l’ai considéré comme d’une absolue nécessité. Même lorsqu’écoutant Gisèle Halimi, dans ma tendre jeunesse, je me demandais si elle n’allait pas un peu loin (tout de même), si, ce faisant, un de ces 4, le point de non retour ne serait pas irrémédiablement franchi, pour le plus grand malheur des uns comme des autres. Mais passons, on ne va quand même pas se faire chier avec un débat de fillette ; nouz’autres, on a une lutte à gagner. Et même si on la perd, et bien, nous saurons la perdre avec virilité, comme les samouraïs valeureux que nous sommes (dont deux sont beurrés à l’heure qu’il est, ce qui laisse présager de la déroute ; mais on s’en cogne, on n’a pas peur).

Je ne résiste pas à vous informer de ce que l’on dit de moi chez l’ignoblissime Didier Goux. « Suffisant, sexiste et masculiniste […] Telle est l'opinion que j'ai de vous et je n'ai aucune raison valable d'en changer ». On n’oublie pas également de rappeler que je représente « l'ordre patriarcal » ardemment combattu par l’accusatrice en chef « tant que j'en aurais la force, jusqu'à la fin de ma vie ».

C’est parfait. Tout simplement parfait. A vrai dire, je ne pourrais me décrire mieux moi-même. J’envisage d’ailleurs d’imprimer la page toute entière et de le faire lire dès ce soir à mon épouse, étant entendu qu’il est grand temps qu’elle rentre dans le rang. Voici également ce que je projette de lui faire lire et signer (précédé de la mention « lu et approuvé »).

Article 1 :

Mr Dorham a toujours raison. Il ne sert donc strictement à rien que Mme Dorham émette quelque opinion que ce soit, surtout s’il s’agit de relever ses nombreuses névroses et contradictions. Aragon disait que « la femme est l’avenir de l’homme » ? Fuck Aragon !

Article 2 :

Dorénavant, il est acté que Mr Dorham et Mme Dorham sont de deux sexes bien distincts. S’ils peuvent avoir à faire deux ou trois choses ensemble, tout autre commerce est proscrit !

Article 3 :

Mr Dorham a primauté sur tout, et surtout sur Mme Dorham. Il a tout droit pour parader à poil dans l’appartement tandis que Mme Dorham a tout devoir de l’admirer en soupirant de plaisir. Par ailleurs, cela n’a rien à voir, mais il est seul décisionnaire de l’éducation de ses deux filles, A. Dorham et M. Dorham !

Article 4 :

Mme Dorham s’engage à retourner au foyer. Il ne sera plus toléré à l’avenir qu’elle ramène à la maison une paye plus importante que celle de Mr Dorham, qui subit l’humiliation depuis trop longtemps !

Article 5 :

Et les vaches seront bien gardées !

Réunion du bureau

Notre reporter a surpris une réunion du Bureau des Hommes Engagés. Avec notamment un gros, à gauche.

Billet du mois

L'Oscar vient d'être attribué à ce billet.

La lutte n'est pas finie

La blogosphère machiste se structure enfin. Un nouveau couillu, M. Dorham rejoint l’ignoble Goux et moi : la lutte va pouvoir continuer. J’hésite à inscrire M. Tonnegrande qui en a une grosse.

mardi 21 avril 2009

Les filles, les vrais mâles débarquent : ça va déchirer grave !

À côté de ce qui vous attend, les poulettes, le p'tit Orelsan, c'est Oui-oui chez les Louveteaux, je préfère préviendre ! On va vous montrer ce que c'est qu'un vrai mâle qui redresse la crète, il va y avoir des couinements dans le poulailler, inutile de vous berlurer !

De la douceur ? Des mots guimauves ? Et pourquoi pas des préliminaires, tant que vous y êtes ? Non, je vous le dis tout net : c'est terminé, le temps des sucreries minaudières ! Désormais, la carte est supprimée, ainsi que les amuse-bouche et les mignardises tortilleuses du fion. Maintenant, c'est menu unique pour toutes les gerces qui pointeront leur museau par ici : rouleau de printemps format Dumbo et salade de phalanges à pleine vitesse si on rechigne sur son assiette. C'est vu ?

Les hommes engagés

Dans une démarche participative exclusivement masculine nous avons décidé de créer le collectif des hommes engagés afin de faire cesser toute la propagande pénisophobe.

Tenez-vous le pour dit.

Hop !