jeudi 16 décembre 2010

Les femmes [mise à jour permanente]





Les filles d'aujourd'hui sont quand même bien moins courageuses* que leur mères. Qui avaient déjà bien salopé le travail de leurs grands-mères. Veuillez m'excuser si je gâche un peu le dîner prévu chez Mamie de longue date.

Maintenant, les grands-mères*, si tu veux leur refiler les gosses leur confier les enfants, il faut prévoir de prendre rendez-vous.

Mammie promène son cul sur les remparts de Varsovie, Mammie promène son cœur sur les ringards de sa folie, Mammie promène son ombre sur les grand-places de l'Italie, je trouve* que Mammie profite bien de sa retraite. Les trente glorieuses, c'était quand même pratique pour épargner.

Et nous comme des couillons, à moins que ce ne soit simplement* par la lâche volonté de vivre des choses agréables, on se met à les aider dans tout ce qu'elles n'ont plus l'énergie de faire, ces feignasses. Tenez, moi, par exemple*, après ma dure journée de labeur, j'ai encore la vaisselle et le repas à assurer.

Avec ma compagne, on s'est partagé le travail quotidien : moi, je cuisine et elle, elle mange. [elle a aussi beaucoup d'humour, je le sais…]

A part quelques ivrognes, des amputés du cœur qui trop ouvert les mains* et qui ne peuvent plus faire la vaisselle : c'est une question de physique, une incompatibilité congénitale qui leur fait toujours préférer la mousse* au savon, une sorte de handicap du numéro 10 dans la troisième, Quamicoère Le Fol*, dans l'ensemble, les hommes se bougent quand même pas mal*.

À présent qu'elles bossent [et pour moins cher que nous, on devrait peut-être se méfier], elles n'ont plus le temps de tout prendre en charge. Il faut les comprendre, un peu. Et dites-vous bien qu'une femme* heureuse est une femme qui rit. Au pire, pensez à votre pays* et, souvenez-vous, que pendant que vous passez l'aspirateur, c'est la consommation nationâle qu'elles soutiennent par leur shopping.

Je veux bien, en réalité, m'occuper de toutes ces ennuyeuses tâches ménagères. Quoi de plus logique que chacun prenne part au quotidien d'un lieu de vie*. Cela m'intéresse de m'occuper de mes enfants s'il advient que la vie m'emmène par là. Je pense même que je pourrais aimer ça.

Mais quand le patron me fixe des réunions à dix-huit heures trente*, quand je reprends le boulot à peine la naissance arrivée*, quand on me regarde bizarrement parce que je m'y connais en couches-culotte*, quand on établit ma paternité* à deux journées par quinzaine, comment voulez-vous que je m'investisse ?

Image :
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samedi 7 août 2010

Après les roms et les étrangers, pourquoi ne stigmatiserions-nous pas les bonne-femmes aussi ? Hein ?!

Bon ! Brice et Nicolas ont pas mal avancé !
Les immigrés et les Roms tout ça ! C'est bien gentil !
Mais il reste encore 2 ans avant d'attaquer le chantier des bonne-femmes.

Parce que s'il y en a qui ont empiété sur nos droits depuis 40 ans, c'est bien elles !
Il y a 3 millions de chômeurs en France. Combien il y a de bonne-femmes qui bossent en France ? Hein ?
Tout ça c'est des emplois qui nous ont été pris !!!
Hé ben pour supprimer le chômage en France y a qu'à renvoyer les bonne-femmes chez elles !
En cuisine !
Et pour permettre un renvoi efficace, il faudrait créer un secrétariat d'Etat à la cuisine.

Enfin bon ... Y a aussi les pédés et les artistes non collaborateurs avec le régime à s'occuper avant.

dimanche 14 février 2010

Ce Saint m'habite [on fait la paire ?]


[source]


Il y a deux scénarios possibles pour la Saint-Valentin.

Soit tu es en couple et pour l'occasion, tu sors ta grosse ta bien aimée. Ce n'est pas que cela t'enchante de te taper un restau un dimanche soir mais si tu ne le fais pas, tu pressens que tu vas te manger des reproches pour le reste de la semaine. Elle est même capable, en plus, de se tenir
les cuisses closes, si elle est vraiment cruelle.

Soit tu es momentanément célibataire et tu profites de la venue de ce jour merveilleux pour rappeler chacune de tes ex, afin de savoir ce qu'elle devient. Quand tu apprends que l'une d'entre elle est en couple avec un type formidable (pouah !) et enceinte jusqu'au cou, ça te surprend un peu. Pour te remonter le moral, tu la visualises avec dix vingt trente kilos de plus et des gosses en pleurs plein les bras.

Tu ne laisses bien sûr aucun message sur les boîtes vocales. Vous le connaissez vous, le gars qui a inventé ce truc ignoble ? Une veille de Saint-Valentin, une musique pourrie et une voix glacée d'électronique t'annoncent que tu es bien sur la messagerie de ton ex et t'incitent à lui laisser un message. Et tu peux même te réécouter. On n'est pas loin de la perversion, là, non ?

— Oui, salut mon ex, je me demandais comment tu vas et si tu voulais qu'on prenne un verre ensemble. Tiens, demain soir, pourquoi pas demain soir ? Vous êtes satisfait de votre message, tapez UN. Si vous voulez recommencez, tapez DEUX. Pour le réécouter, tapez ÉTOILE. Et te reviennent en mémoire, les images de cette dernière fois, dans la salle de bain, pendant que tu fermais la porte sur son visage en larmes…

La Saint-Valentin, c'est quand même la seule fête qui t'offre en une seule journée, autant de raisons de détester l'amour, non ?