Marc, reviens bordel

Je soussigné taulier de ce blog certifie que Le Vieux Jacques n’est pas le père de Marc Vasseur néanmoins, le Vieux Jacques autorise l’utilisation de ce blog pour un militantisme exacerbé pour le retour de Marc Vasseur parmi les left_blogs. Par contre, la sœur du vieux Jacques qui est la tante du fils du vieux Jacques est d’accord. Quand Jacques lui a dit « Va ! Sœur ! Retourne parmi ses cons là » elle a opiné comme seule sait opiner une opineuse né.

Pour inciter Marc, nous joindrons à ce billet l’illustration représentant à la fois M, CC, Trub et Annie presque nues.

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"Blog me if you can !" est le nom d'une opération organisée sur le web par Pokanel du 24 janvier au 2 février 2009.

Il s'agit d'un tour du monde en 10 jours.

Que vous allez faire.

Sans être obligés de poser des RTT ! Puisque vous allez faire ce tour du monde depuis chez vous, sur le web (= le studio/l'appart/le bureau/le château dans lequel vous vivez avec votre ordinateur dedans).

Pour cela, vous devrez chaque soir résoudre une énigme (modalités transmises par mail aux inscrits) qui vous permettra de découvrir votre destination du lendemain.

Exemple pour ceux du fond de la classe : vous avez résolu l'énigme du mardi soir qui était de découvrir Cuba, vous savez donc que vous allez passer les prochaines 24h à... Cuba !

Et qu'est-ce que vous allez y faire ?

Un petit périple à travers le pays à la découverte de ses us et coutumes people, de sa culture, de ses geekeries,... via un mini road book concocté pour vous. Chaque soir, vous devrez nous "rapporter" du pays en question, des pépites que Pokanel aura semées à votre intention et qui pourront être un objet, un lieu, un mot, un personnage,...

Re exemple : votre destination du jour est la Thaïlande, votre route tracée dans le road book vous mène jusqu'à un temple, dans lequel vous devez compléter une inscription effacée... La pépite en question sera de nous livrer le soir, la bonne inscription... issue bien sûr du bon temple... Ah ah ah. Pour retrouver ce temple et l'inscription, vous aurez à votre disposition des indices, des énigmes (faciles !), des blogueurs, des sites web, etc... Voilà pour l'exemple !

Et lors de votre périple, en fonction des pays traversés, vous pourrez vous déplacer en pousse pousse...

En train...

En limousine, en rollers, en deltaplane, sur les mains,... et vous planterez des choux à la mode de chez vous du pays !

10 pays à découvrir pour un tour du monde rocambolesque sur le web, c'est le programme concocté !

Le web-globe-trotter gagnant sera l'internaute qui aura découvert les 10 pays et rapporter le plus de pépites Pokanel...

Il y aura un blog dédié à ce tour du monde sur lequel vous trouverez les infos pratiques, de la crème anti-moustiques, des pagaies, etc...

Pour s'inscrire, il suffit de verser 10 euros sur le compte Paypal de Pokanel qui est contact@pokanel.org

Certains m'ont demandé "comment ça marche ce truc ?" : mea culpa, j'ai cru que Paypal était rentré dans les us du web et je n'ai pas pensé à expliquer la chose... Vous devez d'abord vous rendre sur le site www.paypal.fr , vous créez un compte à votre nom (c'est rapide et gratuit) et vous faîtes un paiement de 10 euros sur le compte de Pokanel. Vous êtes alors automatiquement inscrit au tour du monde et recevrez les premières infos par mail !

Pourquoi Paypal ?

Parce que les inscriptions sont ouvertes à tous les internautes francophones où qu'ils se trouvent dans le monde et que sur Paypal, les participants hors de France pourront convertir simplement leur paiement en euros.

Parce que ce tour du monde est ouvert à 2009 participants et qu'Anita ne va pas gérer 2009 chèques de 10 euros... ou elle démissionne !

Pokanel n'a pas d'actions chez Paypal, mais ce moyen de paiement en ligne est pratique et sécurisé, ça nous coûte même un peu d'argent, 59 cts sur 10 euros pour être précise et couper court au bon esprit de certains aujourd'hui chez Pingoo.

Un grand merci à ce sujet à Valérie qui m'a spontanément proposer de relayer l'information sur le site de Pingoo. Pour ceux qui auront envie d'afficher leur blog-trotter attitude, la bannière "Blog me if you can !" est chez les Influenceurs.

Hier, la première inscrite all over the wooooooorld a été Fressine, et pour saluer son bel enthousiasme, le premier zébu que va acheter Pokanel pour le confier à des paysans malgaches s'appelera Fressine.com ! (photos et reportage du baptême sur le blog quand je rentrerai de Madagascar... ;))

Pour la finalité de l'opération à Madagascar, vous retrouverez toutes les infos ici et j'ouvre dans les commentaires la grande FAQ du tour du monde (elle sera reportée ensuite sur le blog dédié), merci à ceux du fond de la classe et à tous de votre attention !

Maintenant je peux partir semer vos pépites dans la jungle ! ;)

Hommage à Balmeyer

(héhé)

Lalanne dit d’un ton outrageusement docte : tu sais que dans certaines tribus primitives, les gens mangent leur propre caca pour se soigner ? Kevin, le stagiaire, incrédule : tu dis ça pour me faire marcher, il tord la bouche exagérément, on dirait qu’il découvre un gâteau aux blattes pour son anniversaire. Ah non, c’est pas possible de manger sa propre merde, non, c’est juste pas possible. Si, si, poursuit doctement Lalanne, il y a une grande marmite pour tout le village, chacun y va pour se soulager, et quand le soir tombe, et que la marmite est bien pleine de caca, le medecine man danse autour en injectant la force des esprits dans le caca communale, et tout le monde fait la queue pour y manger un godet, ceux qui ont un rhume en mangent deux, ceux qui ont mal à la tête trois, etc. Les femmes qui ont leurs règles en mangent une douzaine, mais c’est peut-être que leur mari ont les boules alors ils se vengent. Et ça marche, ceux qui sont pas adaptés meurent rapidement, les autres survivent, et deviennent plus fort.

Kevin ne répond même pas, il tourne la tête vers le fond d’écran de son écran, ferme rageusement une alerte de sexe point com et cherche l’oubli dans le travail. Trois quart d’heure après il murmure : manger sa propre merde, non, c’est vraiment pas possible. Il travaille ainsi toute la matinée, avec acharnement, secouant de temps en temps le crâne, maudissant ces tribus de sauvages.

Une heure étant passée, Hermann lâche : et puis bonjour l’haleine.

Tu imagines, poursuit son voisin aussitôt, des indiens dans la jungle qui mangent du caca à longueur de journée, au bout de quelques années, l’horrible haleine de merde qu’ils se tapent. Les dents toutes jaunes, le sourire, sympa. Mon Dieu mais quelle horreur, préservez-moi d’être un sauvage, un jour. Lalanne, toujours outrageusement docte, commence : mais la merde a paraît-il des vertus... Hermann le coupe immédiatement : non, mais certains le font juste pour le plaisir, juste parce qu’ils trouvent ça bon. Hein, Kevin, le désignant de l’index, toi tu mangerais pas ta merde juste pour le plaisir ? Kevin, bondissant sur sa chaise, Kevin révolté, Kevin écoeuré, Kevin outragé, mais Kevin libéré : non, jamais de la vie ! Jamais de la vie je ne mangerai ma propre merde ! Je ne suis pas un sauvage ! Ce n’est pas possible ! Juste pas possible ! Il y avait tellement de conviction dans la voix, c’était touchant. Plutôt me désabonner de sexe point com que de manger mon caca ! Mais ça, il ne le prononça pas tout haut.

Remarque, fit Romain, une heure plus tard, le silence finalement revenu, l’haleine, c’est un bon moyen de contraception. Tu imagines, les indiens amoureux dans la jungle sauvage, qui se roulent une pelle après le médicament du soir, et qui mélangent la salive et le caca, font : bon, et bien si on priait les esprits des ancêtres au lieu de se tripoter, tu crois pas que c’est une riche idée, tiens, tout compte fait, maintenant qu’on en parle ? Remarque, hasarde, songeur, Hermann, c’est comme si tu faisais tout le temps des 69. Kevin cherche rapidement un câble USB autour de lui pour se pendre avec, afin de faire cesser les horribles images qui se dessinent dans sa tête, chargée de terribles scènes de sexe, de caca, de point com, de mygales et de poulets égorgés sous les palétuviers.

Plus tard, il se lève, puis dit, s’excusant, troublé, je vais aux toilettes. Il pense très fort, encore un godet que ces putains d’indiens ne mangeront pas, sans doute. Hey Kevin, interrompt Hermann, tu vas chier ? Ben oui, répond Kevin. Ok, fit Hermann, d’un ton neutre, toussotant, il ajouta : tire pas la chasse, au fait. Je sais pas ce que j’ai, je crois que je couve un truc.

Allons bon !

Vous n'avez que ça à faire que de traîner dans le fin fond de mes blogs ?