vendredi 3 juin 2011

Féminité [Ton univers impitoyable…]




Quand il s'est agit de distribuer les cartes équitablement, nous avons choisi le poil au menton, la bite en avant, la pomme d'Adam, les hémorroïdes* et un plus gros* salaire.

Les femmes ont reçu de faire naître les enfants dans la douleur, d'avoir des nichons* et de détenir la beauté. Je ne suis pas convaincu qu'elles aient vraiment choisi de baisser elle-mêmes leur rémunération. L'histoire s'est perdue…

A moins qu'à l'époque, suivant la logique du "c'était mieux avant", la proportion de blondes ne fut supérieure à la moyenne actuelle et qu'on leur ai confié le pouvoir de négocier.

C'est ainsi que chaque femme* vit avec cette chose au-dessus d'elle : incarner* la beauté. On ne réchappe pas de son sexe ou alors par la chirurgie mais excusez-moi, ça doit faire vachement mal.

C'est ainsi que, doutant de leurs propres réussites en la matière, dès qu'elles aperçoivent une gonzesse impeccable*, elles la soupçonnent de dopage, de trucage, de mensonge.

Elles s'encopinent*, s'adolâtrent*, se chérifisent mais aussi, elles se jalousent et se détestent, elles médisent et venimisent plus qu'à leur tour tellement elles se mettent la pression…

Image choisie de Rien d'important*