dimanche 31 mai 2009

Pourquoi j'ai viré ma secrétaire

Je me suis réveillé hier et j'avais 46 ans.
Je ne me sentais pas très bien mais j'espérais que ma femme me souhaiterait un Joyeux Anniversaire.
A ma grande déception, elle ne m'a même pas dit bonjour.
Au petit-déjeuner, mes enfants ne m'ont pas parlé.

Au bureau, ma secrétaire m'a dit : "Joyeux Anniversaire !".
J'étais heureux, car au moins elle s'était souvenue de moi, mais à ma grande tristesse, mes collègues m'avaient oublié.

A midi, ma secrétaire m'a dit : "Pourquoi ne pas déjeuner Ensemble?"
J'ai dis que c'était la plus belle chose qu'on m'avait proposée ce jour.
Nous sommes alors partis prendre un verre et manger ensemble.
Sur le chemin du bureau, elle m'a dit : "Pourquoi retourner au boulot si tôt un tel jour ?" et me proposa de passer chez elle.
Arrivés chez elle, elle m'a offert un verre et m'a dit : "Cela ne te dérange pas que je me mette à l'aise ?".

J'ai répondu : "Quelle question !"

Et dans ma tête je me disais que ça pouvait être une expérience intéressante.
Elle est partie dans sa chambre et est revenue avec un énorme gâteau, suivie de ma femme, de mes enfants, de mon patron et de tous mes collègues.
Et moi j'étais comme un con, à poil dans le salon...
Mais quelle Connasse.

samedi 30 mai 2009

On y passe moins de temps !

C'est une féministe engagée qui nous l'apprend : les femmes passent 2,3 fois de plus de temps que les hommes aux toilettes. C'est la preuve absolue que la différence de salaire entre les hommes et les femmes est parfaitement justifiée, ce qui est d'autant plus vrai que nous pouvons facilement pisser à peu près n'importe où contrairement à elles ce qui induit une désorganisation du travail.
Non mais.

jeudi 28 mai 2009

Le Grand Ferré: un mâle

Hier, ma mère, qui est une dame beaucoup plus âgée que moi (condition nécessaire, mais non suffisante pour être ma mère), avait pris froid aux dents.
Ce sont des choses qui arrivent, prendre froid aux dents, surtout à ma mère. D'une manière générale, pour elle, tous les maux qui nous accablent proviennent d'un courant d'air qu'il aurait fallu éviter. La grippe banale ou porcine, la phtisie, la prostate, le sida: tout enfin, est une affaire de vent coulis. Avec une petite laine et un bon caleçon long, nous devrions être immortels. Je ne sais pourquoi, quand elle m'a dit ça au téléphone, j'ai irrésistiblement pensé au Grand Ferré… Vous ne voyez pas le rapport? Il y en a un pourtant, mais je reconnais qu'il ne doit pas s'imposer à l'esprit de beaucoup de monde… Le Grand Ferré déjà, vous vous rappelez de lui? Non? Alors je vous rafraîchis la mémoire en vitesse.

Le Grand Ferré, c'est l'un des héros magnifiques de mon enfance gauloise, à l'école primaire. Une sorte de Jeanne d'Arc qui avait des couilles, n'entendait pas de voix, et, autant qu'on le sache, n'allait même pas à la messe. Autant de subtiles différences avec l'ancêtre des féministes qui m'ont paru mériter une place sur ce blog.
J'aime mieux le dire tout de suite, on ne connaît pas grand-chose de la vie de ce Ferré, sinon qu'il a commencé à se faire un nom au cours de la Grande Jacquerie du Beauvaisis, en 1358. Les paysans du coin attaquèrent les châteaux, brûlèrent les bagnoles, piquèrent les portables, violèrent, massacrèrent, bref: une sacrée révolte qui finit mal. Ils avaient leurs raisons, sans doute… Le dénommé Ferré s'y fit remarquer, et ce d'autant plus facilement qu'il était vraiment grand. Un type monumental, fort comme un bœuf. Après cette mise en bouche, il s'installa avec une bande de paysans de ses relations dans le castel abandonné de Longueil-Sainte-Marie, d'où il mena la vie dure aux occupants Anglais. On le voit, le Grand Ferré était un résistant, et l'on s'explique mal pourquoi l'Histoire ne lui a pas offert une meilleure place. À mon avis, c'est parce qu'il était roturier, un handicap à côté de Du Guesclin, et qu'il avait du poil dans les oreilles à la différence de la Pucelle. Henry Purcell, le fameux chroniqueur Anglais de la Guerre de Cent Ans, considère aussi que le fait d'avoir connu une fin moins spectaculaire que celle de la demoiselle d'Arc, a joué en sa défaveur. On croit entendre des trémolos de compassion sous la plume de Purcell, lorsqu'il admet avec un fair-play déjà britannique pour l'époque, que la mort du Grand Ferré fut pourtant glorieuse!
Qu'on en juge: après avoir occis à la hache d'abattage, dont il ne se séparait jamais, moult envahisseurs Anglais, Ferré ressentit une certaine lassitude. Il aurait pris froid, dit-on, et se serait retiré dans sa masure avec un bon grog. Les Anglais ayant eu vent de son indisposition vinrent pour l'attaquer… Il les tua tous de sa hache, soit une bonne quarantaine selon certains auteurs, ce qui lui donna soif. Pour son malheur, il alla boire l'eau fraîche de son puits… Ce qu'il ne faut jamais faire, lui aurait dit ma mère! Cette eau glacée absorbée par un corps en sueur, déjà fébrile sans doute, en raison des courants d'air, cette eau glacée eut raison de lui: il se recoucha et mourut. Voilà-t-il pas un mâle, un vrai, comme on a perdu la recette? Quoi qu'il en soit, surtout couvrez-vous.
(Source image: monument au Grand Ferré de Michelangelo Buonarroti Junior)

La reine est fâchée

La Gouine Elisabeth Two Much est fâchée : elle n'a pas été invitée aux cérémonies d'anniversaire du débarquement par Nicolas Sarkozy. Nous rappellerons à cette dame que la guerre est une histoire de mecs. Les femmes se tirent les cheveux et nous tirons au fusil. Faudrait pas confondre, bordel !

mercredi 27 mai 2009

Le petit coin [sur les i !]


[source de la photo floue]


Je l'ai dit à ma femme tout à l'heure, après qu'elle m'ait encore fait remarquer une malheureuse goutte d'urine qui avait subrepticement trouvé le chemin de la liberté et du carrelage :

_ C'est bien beau que sous prétexte de libération de la femme, vous ayez décidé de brûler tous les bidets mais vous n'aviez qu'à nous laisser les urinoirs !

Non, mais qu'est ce que c'est que cette idée de disposer une cuvette à ras du sol tandis que l'homme, tel que d.ieu l'a voulu, est fait pour se soulager debout. Au lieu de cela, nous voilà obligés de courber l'échine afin de pouvoir vérifier visuellement si le point d'impact concorde avec l'objectif de la visée. Nous devons dès lors considérer comme du harcèlement et de la torture de disposer ainsi ce réceptacle et de demander d'exiger que pas un jet ne fut dévié.

Elles doivent vraiment confondre notre pénis avec un laser de précision puisqu'elles compliquent encore la manœuvre pourtant déjà délicate, avec l'ajout du couvercle des toilettes. Je n'aborde pas ici l'épineuse question de le maintenir soulevé ou non, tant la réponse me semble évidente mais bien celui de cette réduction supplémentaire du diamètre disponible au passage de la giclée libératrice.

Messieurs, il est temps de réagir ! Réclamons urgemment l'installation dans nos foyers des véritables urinoirs pour mâles qui nous permettrons de pisser bien campés sur nos deux pieds et en gardant un œil ouvert sur le lointain horizon à la recherche d'un avenir radieux…

Hommes rengagés

Bon, j'ai invité d'autres mâles virils à reprendre la lutte.

Hommes dégagés...

Ben voilà ! Je me retrouve seul taulier de ce bazar. Pour un blog collectif, ça fait un peu limité, vous ne trouvez pas ?

mardi 26 mai 2009

La débandade !

Deux collègues ont quitté ce blog, et j'avoue que pour le coup, le coeur n'y est plus.

Alors j'avais décidé de partir, les blogs collectifs n'ayant qu'un temps. J'ai arrêté les "Gais Lurons" très vite, et "Quicoulol" aussi, sans doute le meilleur blog du monde, et le seul blog collectif où j'étais tout seul.

D'ailleurs je ne suis pas le seul à avoir le coeur qui n'y est plus : plus de billet depuis le 22 mai, c'est quand même un comble vu l'équipe de blogorrheurs qui le compose !

Mais je reste. Après réflexion, étant (par accident) administrateur, j'ai décidé de manière unilatérale de supprimer le billet Didier avec la nana et le poing dans son con. Ca me pose des problèmes, parce que je suis un peu coincé du cul, et des problèmes pratiques aussi, dans le cadre d'un blog familial patriarcal. C'est comme une collocation où un type amènerait un putois dans sa chambre. Franchement, j'ai rien contre les putois, je suis super ouvert comme mec. Mais je mets le putois dehors. Désolé, hein.

Je tente donc l'anarchie totalitaire : chacun décide ce qu'il veut. Si mes collègues ne sont pas contents, qu'ils fassent un coup d'état, en attendant, c'est moi le chef. Je saurais me défendre. On ne m'aura pas.

Merci.

A bientôt.

mercredi 20 mai 2009

Gros et lent

Dans un soucis de prévention, nous informons nos lecteurs qu'au Groenland, il est formellement interdit de violer la chienne de ses voisins. En cas d'envie, déménagez.

mardi 19 mai 2009

Guide Pratique des hommes engagés - Leçon n° 2


C'est pas la taille qui compte ! (et mon cul, c'est du poulet ?)
Oh l'autre, l'idée reçue !

Premièrement, que ce soit clair !, tout ça, c’est de la propagande de mecs qui en ont une petite, ou de gonzesses malheureusement affligées de mecs qui en ont une petite. C’est un moyen, si vous voulez, d’avaler goulûment l’amère pilule de l’incompatibilité sexuelle sans faire la mine allongée de celle qui trouve que ta bite a un drôle de goût.

Mais il y a pire. A tous les hommes engagés qui passent par là, je ne saurais que trop conseiller de se choisir une femme de leur taille. Quelques centimètres de différence sont tolérés, mais au-delà d’un écart de dix centimètres, on nage en eaux profondes. C’est, disons-le tout net, géométrique. Pythagore ou un autre barbu en sandales vous le diraient presque mieux que moi (ce qui sous-entend : avec davantage de forme ; ce dont nous avons le viril courage de nous affranchir).

Si votre partenaire est trop grande pour vous, vous ne pourrez pas la harponner tout en lui léchant le lobe de l’oreille. C’est dommage, voilà qui vous prive d’un succès assuré, les oreilles sont une zone érogène qui dépote grave. En outre, dans ce même cas, vous aurez toujours le nez dans ses nichons, si elle en a de gros, vous risquez l’asphyxie. Si votre partenaire est au contraire trop petite, outre que vous risquez de ne pas bien saisir par quelle extrémité il s’agit de la prendre, vos possibilités seront réduites dans les mêmes proportions. Si vous pratiquez sur elle, vous lui faites mal et lui écrasez le bassin. Il ne reste plus à votre minette qu’à s’empaler sur vous ; dans cette position là, vous ne distinguez alors plus que cette petite chose incongrue qui vous monte tant et plus (je sais, messieurs, qu'il vous en faut moins que ça pour dégonfler du genou). Le sexe n’exonère pas du ridicule, voyez-vous, c’est même précisément tout le contraire. Y devenir sensible, c'est l'assurance de vous martyriser la libido !

(Mais il y a pire)

En cas de relations-inter-buccales-partagées-solidaires (c’est là le vocable de la sexualité de gauche ; les gens de triste ascendance capitaliste utilise un vulgaire numéro pour nommer communément cette pratique), la différence de taille devient encore plus sexo-mortifère. Vous mettez plus de temps à vous trouver une position qu’à œuvrer de concert à la quête de vos orgasmes chéris. Pire, les moins adroites n’hésiteront pas à vous tordre l’engin, jusqu’à risquer de le casser purement et simplement ; c’est que cet engin là est (comme toutes les technologies de pointe) de subtil confection.

Voilà, chers hommes engagés, vous serez maintenant prévenus. Vous pouvez retourner chasser la gazelle. N'oubliez pas vos instruments de mesure !

Youpi c'est mardi

Aujourd'hui, c'est mardi, c'est un chouette jour. Un jour qui sent le mâle. Pourquoi ? Vous allez voir : passons au crible les jours de la semaine, pour leur attribuer le label qualité "hommes engagés".

Lundi : jour de la lune. La lune, comme les périodes, les menstrues, mon Dieu quelle horreur. Beurk caca, jour de solitude, jour de désarroi, jour où il faut se débrouiller tout seul (d'où l'expression pleine d'espoir : "A deux mains ?"). On comprend bien pourquoi c'est le jour où l'on reprend le travail. Pas de label "homme engagé".

Mardi : "jour de Mars". Mars, dieu de la guerre et des mars (miam), ces barres chocolatées qui font grossir du ventre, ce qui n'est pas grave, car du fait de notre esprit et de notre salaire avantageux grâce au fameux "plancher de verre", nous sommes tout de même indispensable.

Mercredi : jour de Mercure. C'est le jour où l'on est malade et où l'on prend la température. Sinon, jour créé en l'honneur du dieu "Mercure", dieu du commerce, du travail, des voitures rapides, et des choses sérieuses. L'attribut de Mercure est le "pétase", de temps en temps, quand il a bien travaillé, il peut remiser son pétase pour une pétasse, avec laquelle il prend du bon temps.

Jeudi : Jour de Jupiter. C'est bien. Jour d'homme, pour tous les gens qui naissent d'une cuisse. Jupiter, c'est aussi le nom d'une planète, la plus grosse du système solaire. Quand les dieux jouent à qui qu'a la plus grosse, c'est toujours Juju qui gagne.

Vendredi : jour de Vénus. A débattre. Vénus, la déesse des bombasses, des pin'up et des serveuses top-less. A voir. Peut-être, jour récréatif, ou de médiation, jour neutre, de tolérance, où les genres peuvent se rencontrer, pour passer du bon temps, évidemment.

Samedi : jour de Sabbat. Vient de "shabbat" qui signifie "abstention de travail" ; typiquement un jour d'homme, donc. A donné plus tard "oofff, shabbat, sha vient", et plus tard : "Sha vient cette bière ?".

Dimanche : jour du Seigneur. Dieu étant un homme, il bénéficie naturellement du label "homme engagé".

vendredi 15 mai 2009

Des femmes, du sexe et du viagra

   
"Je forme une entreprise qui n’eut jamais d’exemple et dont l’exécution n’aura point d’imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature ; et cet homme ce sera moi." Chris Wait est effectivement un digne successeur de Montaigne, avec à sa disposition une pharmacopée moderne. "Toute l'histoire de mes échecs sexuels" est un des films les plus drôles que j'ai pu voir ces derniers temps. Un véritable mâle fêteur.


L'herbe ne repoussera pas



Il y a peu de temps Didier assumait son statut de prédateur patenté. Nous savons désormais qu’il en a une bien grosse ! Il se vantait par ailleurs de collectionner les râteaux, ce qui peut-être intéressant pour un passionné de jardinage tel que lui. Monsieur Dorham n’a rien d’un tondeur de pelouse. Filez-lui une orchidée, le lendemain, elle penchera tête vers le bas et affichera une moue triste et un teint cadavérique. Il n’a pas la main verte, que voulez-vous !

Si Didier collectionne les râteaux, c’est que s’il est prédateur, il n’en est pas moins un prédateur inefficace. Autrement dit, il ne connait qu’une seule technique d’approche. Dégoulinant de bave, toutes griffes dehors, il pousse des cris de bête comme un Nosferatu dont le frigo est vide ; ça vous en ferait fuir des nuées pour moins que ça.

Le prédateur, pour être efficace, doit (aussi) connaitre les moelleuses vertus de la patience. Il lui faut savoir rester parfois calme et immobile. Le cheveu ébouriffé, le petit livre de poésie (genre qu’il déteste par ailleurs) bien calé (et visible) dans une des poches extérieures de sa veste impeccablement cintrée, il regarde tranquillement l’horizon comme François-René au bord d’une falaise giflée par des vagues de 20 mètres. Il a dans le regard autant de violence et de désir que de calme et de sérénité. Il feint de n’être intéressé par rien de ce qui se déroule autour de lui. La compagnie des hommes comme des femmes, pense-t-on, ne l’intéresse pas davantage. Il est ostensiblement seul et cette solitude affecte ses traits autant que son mélancolique tempérament. Il n’attend en réalité qu’une seule chose : qu’une seule proie s’approche et penche légèrement le buste pour contempler son intense misère. Toutes barrières tombées, la proie sans défense peut alors être croquée et le prédateur se repaître sans limites.

Didier, faudra-t-il tout vous apprendre, bordel !





[A cette heure, nous ne savons pas si Didier a porté plainte auprès de Marianne pour avoir mal orthographié son nom]

jeudi 14 mai 2009

Des Goux et des couleurs

Je m'excuse par avance auprès des archéologues du futur qui tomberont sur ce billet quand ils voudront étudier l'actualité politique de ce début de 21ème pour le jeu de mot stupide de ce titre mais il est parfaitement approprié. Goux se serait appelé Marcel Le Fiacre ou Jacques Le Vieux, le titre aurait été "Des Le Fiacre et des couleurs" ou "Des Le Vieux et des couleurs".

Et puis, j'ai un patronyme assez proche. J'ai subi aussi, par le passé, ce jeu de mot idiot.

Toujours est-il, chers lecteurs machistes, que j'ai trouvé une excellente raison de se marier. Madame Goux devait être mal réveillée hier matin ou se vengeait par avance car elle avait deviné que Didier irait se saouler la gueule avec les copains car c'est plus drôle qu'une soirée à la maison, avec les chiares qui gueulent, la bouffe qui refroidi trop vite, l'apéro interrompu trop rapidement, le feuilleton débile à la télé...

Hier, il avait un jean cotelé vert foncé avec des belles chaussures marron. C'était très joli. Mais il avait des chaussettes bleues. Normalement, on ne voit pas les chaussettes. Ce n'est pas très grave. Mais quand on est assis, ça se voit. Surtout quand on est assis en terrasse d'un bistro entre le métro et le supermarché Leclerc à l'heure de sortie des braves gens.

La prochaine fois qu'il se fout de mes cravates...

mardi 12 mai 2009

Pourquoi la plupart des femmes ne sont pas féministes

Parce que ça prend vachement de temps ; et que beaucoup de femmes consacrent l'essentiel de leur existence à l'asservissement méthodique de leur mari, ainsi qu'à la transformation effective de leurs fils en chair-à-divan finement hachée. Du coup, l'égalité revendiquée par les bécasses hurlantes leur apparaît souvent comme une régression programmée de leur statut réel.

lundi 11 mai 2009

Le message au fond de la poche

   
L'homme moderne aime prendre des photos que les chercheurs de demain s'attacheront à décrypter. D'ores-et-déjà, les spécialistes forment l'hypothèse que nous avons ici une photo d'une poche. Un peu sous-exposée, certes.

















Après un traitement aux rayons X, on entrevoit le message délivré par l'artiste.
















 
   

mardi 5 mai 2009

La tragique épopée des amazons.

On parle souvent de ces terribles guerrières, les amazones, qui vivaient au fond des bois après s'être coupée un sein. Elles montaient à cheval de travers, d'où l'expression : "monter en amazone".

Il est temps de réhabiliter cette tribu assez proche mais pourtant injustement méconnue, car ayant vécu dans l'ombre de ces pittoresques créatures : les amazons.

Les amazons vivaient au fond des bois, après ne pas s'être coupés un testicule, car c'étaient des petits malins. Ils étaient futés. Ils n'allaient pas se mortifier les gonades pour des histoires d'éthnotrucs. Ils montaient à cheval normalement. D'où l'absence d'expression à ce sujet. Parfois, ils ne montaient même pas à cheval.

Les amazons étaient de terribles guerriers. Ils étaient très robustes, sauf quand ils étaient malades, et qu'ils avaient vraiment mal à la gorge, mais à part à ça, ils gagnaient très souvent.

Bien que doux et pacifiques, les amazons effectuaient de nombreuses expéditions punitives à titre préventif, contre les tribus voisines. Sitôt les victimes nues capturées, elles étaient habillées, puis mises toutes nues, et les amazons tournaient autour en scandant des : "comment-ça-je-refuse-de-m'engager" ou de tonitruants "comment-ça-on-peut-changer".

Mais parfois ils étaient magnanimes, et soudain, enterraient la hache de guerre et proposaient le grand calumet de la paix, ou, à défaut, une petite pipe.

Leurs coutumes étaient calquées sur leurs cruelles consœurs : ces "veufs noirs", sitôt l'accouplement consommé de manière fornicatrice, dévoraient leurs conjointes fécondées, se passant allègrement de la vie en couple, eux aussi. Leur tribu s'est éteinte assez rapidement, ce qui est ballot.

Les hommes engagés doivent en avoir une plus grosse

Aujourd’hui est un grand jour : nous allons enfin savoir si nous sommes inscrits au Wikio (mais notre blogmaster est un blaireau pour les inscriptions). Ainsi, nous pourrons lutter à armes égales avec les gonzesses engagées et leurs combats d’arrière garde. Je vais pouvoir faire buzzer le blog grâce aux left_blogs. Comme nous avons des connaissances dans le monde de la réaction, nous pourrons faire buzzer les hommes engagés de tous les côtés et pendant ce temps, nous ne serons pas au bistro, sauf si on a soif.

lundi 4 mai 2009

Du bon goût



De notre envoyé spécial à Bastia


L'île de beauté est une sorte de région témoin. Ici, les femmes se sentent bien. C'est un fait. Et libres. Et protégées. Personne ne viendra jamais leur reprocher de se promener court vêtu. La Journée de la Jupe, elles s'en cognent, voilà bien le genre de débat qui leur passe au-dessus de la caboche. L'homme corse est là pour défendre vaillamment toute atteinte à la dignité de la femme corse.

Elle fait ce qu'elle veut, quand elle veut et toi tu fermes ta grande bouche.

Du coup - cela vaut le coup d'oeil - on voit de ces cagoles, j'te jure. Sur le port, à la plage, au supermarché, des péroxydées en résille, se penchent sur les étals à courgettes, string remontant jusqu'au milieu du dos. Ce qui me fait penser : "la jupe, okay. Nous sommes "pour". A 200 % ! Dans l'histoire, faudrait quand même pas oublier le bon goût !"

dimanche 3 mai 2009

Bilan du mois d'avril 2009

La rédaction de l'Association est bien plus mâle depuis qu'on est là. On bosse, on bosse. Aujourd'hui, en prime une entrevue avec la signora Berluconi. Très brève mais intéressante. Nous retranscrirons donc intégralement ses propos. "Va fanculo".

Voici les chiffres :
3 + 2 = 5
2 - 1 = 1
< 18 ="">







photo : mtislav @ balmeyer