Cher ami lecteur.
Il vous est certainement arrivé de vous retrouver seul pendant quelques jours alors que votre épouse est partie avant vous en vacances, ou en stage pour son travail, ou se reposer chez sa soeur.
Cela peut être déstabilisant. Habitués que nous sommes à rentrer le soir à la maison pour mettre les pieds sous la table après un bon Jack Daniel's.
Pourtant, pour peu que l'absence ne dure que quelques jours, il est tout à fait possible de se débrouiller seul.
Et nous sommes là pour vous aider ami lecteur !
Ainsi, le soir quand vous arrivez à votre résidence, vous prenez un appéritif comme d'habitude. Vous pouvez même alourdir la dose puisque vous n'aurez pas de devoir conjugal à remplir.
Ensuite, vous descendez à la cave (c'est la pièce où sont rangées vos bouteilles de vin) chercher une boite de ravioli Buitoni ou alors de cassoulet Timo ; Les plus doués d'entre vous pourront prendre une boite de choucroute.
Vous remontez et vous dirigez vers la cuisine (ce n'est pas difficile à trouver, c'est la pièce où vous n'êtes jamais allé). Une fois dans la pièce, vous verrez beaucoup de placards. Vous les ouvrez les uns après les autres jusqu'à ce que vous trouviez une casserole. Vous la posez sur une table.
Après cela, vous ouvrez le tiroir et sortez l'ouvre-boite qui vous servira à ouvrir la boite que vous venez de poser sur la table.
Vous remplissez la casserole d'eau et la posez sur la cuisinière puis vous allumez le brûleur. Attention ! Ne tournez pas le mauvais bouton.
Vous remarquerez que l'eau commencera à chauffer. Vous pourrez donc à ce moment là, poser la boite de conserve ouverte dans la casserole d'eau.
Les plus gourmets d'entre vous pourront verser du sel et du poivre dans la boite dont le contenu commence à chauffer.
Douze minutes après que l'eau se sera mise à ébullition, vous pourrez servir.
Pour les plus téméraires d'entre vous qui souhaiteraient des amis voire des amies (oui, rappelez-vous, votre épouse est partie), je conseille de faire l'exercice 3 ou 4 fois avant de lancer les invitations.
Renseigner et aider son prochain, c'est aussi perpétuer nos traditions culinaires !
C'est toi Elmone sur la photo ???
RépondreSupprimerWouah, quel mec.... un comme cela j'en ferais bien mon hors d'oeuvre tous les jours et si, par-dessus le marché il sait réchauffer les boites de conserve suivant la méthode ci-dessus dûment détaillée... et surtout, surtout, habillé de ce rien qui lui va si bien... on va se l'arracher nous - les nanas -
Attention les autres, c'est moi la première qui l'ait vu, nanananèreeeeeeeeeee.
Au vu de la photo et en pensant à la "boîte" bien cuisinée, je vais ajouter cette petite pensée de H. Domont :
RépondreSupprimer"Le gourmand creuse sa fosse avec les dents. Et, avec quoi, le libertin ?"
Peut-être que quelqu'un pourrait me répondre...
Bonne journée à tous
Oui, c'est bien moi sur la photo. Je m'étais maquillé.
RépondreSupprimerPour répondre à ta question, sache que je creuse mon sillon et que je vais régulièrement au festival des vieillles charrues (hé oui, la photo date de quelques années)
pfffftttt.... Vous avez écrit ce billet en 1952, depuis on a inventé les surgelés, le micro onde, le livreur de sushis... et la femme qui ne cuisine pas davantage que l'homme.
RépondreSupprimerHé bé... shushis ou pas...
RépondreSupprimerElmone, ne te laisse surtout pas impressionner par des propos micro-ondables... tout le monde n'a pas ce genre d'engin dans sa cuisine... Ya les pour, Ya les contre...
Je m'aperçois qu'il en faut du courage pour tenir ce blog. Son destin est particulièrement périlleux... et aléatoire..
Entre toi qui essaie de "l'alimenter au mieux", (avec toute ta courtoisie, ça réchauffe parce que c'est de plus en plus rare sur le Net)
Monsieur Poireau qui cuisine avec les ingrédients mis à sa disposition...(un véritable maître-queux et là, je m'incline)
Olivier P... qui parfois nous lie une sauce hors du commun...(quel saucier, tout un art quoi)...
Il y a Nicolas qui, parfois, prend une petite cuillère pour goûter le tout.... sans critique aucune... pas son genre....
alors merci...
Elmone t'y vas vraiment toi au festival des "vieilles charrues" ? C'est pas la porte à côté ... dans le fin fond de la Bretagne, là-bas, loin, loin (Je vois Nicolas qui sourit) ... ouah quel courage...
Tu sais, moi, c'est le rire qui crée de profonds sillons autour de mes yeux et je t'assure qu'il ne se gêne pas pour laisser des traces indélébiles...
Suzanne, nous aborderons le micro onde plus tard. Nous ne voudrions pas traumatiser notre clientèle.
RépondreSupprimerJeffanne, c"est toujours un plaisir de vous recevoir.