vendredi 15 mai 2009

L'herbe ne repoussera pas



Il y a peu de temps Didier assumait son statut de prédateur patenté. Nous savons désormais qu’il en a une bien grosse ! Il se vantait par ailleurs de collectionner les râteaux, ce qui peut-être intéressant pour un passionné de jardinage tel que lui. Monsieur Dorham n’a rien d’un tondeur de pelouse. Filez-lui une orchidée, le lendemain, elle penchera tête vers le bas et affichera une moue triste et un teint cadavérique. Il n’a pas la main verte, que voulez-vous !

Si Didier collectionne les râteaux, c’est que s’il est prédateur, il n’en est pas moins un prédateur inefficace. Autrement dit, il ne connait qu’une seule technique d’approche. Dégoulinant de bave, toutes griffes dehors, il pousse des cris de bête comme un Nosferatu dont le frigo est vide ; ça vous en ferait fuir des nuées pour moins que ça.

Le prédateur, pour être efficace, doit (aussi) connaitre les moelleuses vertus de la patience. Il lui faut savoir rester parfois calme et immobile. Le cheveu ébouriffé, le petit livre de poésie (genre qu’il déteste par ailleurs) bien calé (et visible) dans une des poches extérieures de sa veste impeccablement cintrée, il regarde tranquillement l’horizon comme François-René au bord d’une falaise giflée par des vagues de 20 mètres. Il a dans le regard autant de violence et de désir que de calme et de sérénité. Il feint de n’être intéressé par rien de ce qui se déroule autour de lui. La compagnie des hommes comme des femmes, pense-t-on, ne l’intéresse pas davantage. Il est ostensiblement seul et cette solitude affecte ses traits autant que son mélancolique tempérament. Il n’attend en réalité qu’une seule chose : qu’une seule proie s’approche et penche légèrement le buste pour contempler son intense misère. Toutes barrières tombées, la proie sans défense peut alors être croquée et le prédateur se repaître sans limites.

Didier, faudra-t-il tout vous apprendre, bordel !





[A cette heure, nous ne savons pas si Didier a porté plainte auprès de Marianne pour avoir mal orthographié son nom]

8 commentaires:

  1. Comment ça, Marianne a mal orthographié mon nom ?

    RépondreSupprimer
  2. Rooooo,
    cliquez sur le lien,
    blogueur associé !

    RépondreSupprimer
  3. Bon Dieu ! Les mâles engagés sont cités par Marianne 2. On va gagner au Miko.

    RépondreSupprimer
  4. Mais non, c'est un billet de Goux, repris par Marianne, comme un de moi un jour plus tôt, blogueur associé je vous dis...

    Mais là bas, c'est Didier Gout :)))

    RépondreSupprimer
  5. Dorham,

    Le billet de Goux contenait un lien vers ce blog. Le lien est repris.

    RépondreSupprimer
  6. François René utilisait du gel afin de toujours bien rester coiffé face à des vague un tantinet agressives, il est vrai. C'est là le secret des tombeurs Didier : un peu de gel pour garder la mèche en bataille mais pas en désordre !
    :-))

    [J'ai aussi toute une collection de rateaux dans la caban au fond du jardin…].

    RépondreSupprimer
  7. Une coiffure à la François René c'est de très bon goût cela, du haut de gamme, extra-chic, plus qu'un "tantinet" distingué non ? N'est-ce pas digne des plus grands... Toutes les mèches ne s'allument pas de la même manière je crois, quelqu'un pourrait-il me le confirmer...
    Mais le soir, dites-moi monsieur Poireau, pour enlever le gel, faut-il passer un coup de rateau ???

    RépondreSupprimer