mardi 15 décembre 2009

En macho, s'aimer [sans mâcher ses mots !]


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C'est le seize novembre dernier que je me suis retrouvé tagué par Elmone. Il s'agit pour moi d'exprimer ici, cinq manifestations de mon machisme. Je tourne depuis ce jour autour de la question : puis-je vraiment le prendre au mot et, raisonnable, l'est-ce bien ?


Une chose est certaine, mon féminisme est bien réel : je suis à la maison totalement favorable à la parité, un homme pour une femme, sinon c'est le bordel ou l'auberge espagnole. Comme disait Coluche : « avec ma femme, on a des relations mais heureusement, elles ne viennent pas souvent ».

En véritable macho, j'ai bien tenté de déléguer, à ma compagne, l'écriture de ce texte mais, voyez-vous, elle cache son incapacité de faible femme derrière un soit-disant surbooking. Ne croyez pas que je l'insulte en soulignant son handicap, nombre de femelles, je le sais, rêveraient de prendre sa place pour être, comme elle, aussi bien comprises.

Je me demande d'ailleurs si le secret de sa somptueuse féminité ne réside pas simplement dans cette bizarrerie anatomique : elle est équipée de deux mains gauches. Si je préfère moi-même m'occuper des repas, c'est pour ne pas alimenter ses complexes. Je m'adonne à tout un tas d'autres tâches ménagère tout en admirant sa beauté. Elles sont ainsi bien faites pendant qu'elle reste bien foutue.

En vérité, je ne sais pas s'il faut me ranger dans le camp des machistes, j'aurai plutôt tendance à balayer le sujet d'un revers de la main. Répondre clairement pourrait me mettre dans de beaux draps. Et puis, je ne vais pas m'y étendre, ça ne fait pas un pli et vous ne m'y ferez pas revenir, parce qu'à l'heure qu'il est, je suis lessivé !

3 commentaires:

  1. MACHO

    Les eunuques ont pris place dans notre société émasculée. Toute une génération qui se sent à l'aise dans ce monde de caniches. Il ont leur leur roi -couronné de dentelles- et ce roi s'appelle Dupont, leur olympe -le poulailler-, leurs lois -le code des pédés-, leurs grands centres de féminisation aussi, nommés "médias", "république", "publicité".

    Leur pire ennemi : la virilité. Leur credo : la castration. Leur pensée : celle de leur femme.

    Poules d'eau vêtues de tutus mentaux, mauviettes mouillées dans les affaires de tata, héros du métro chaussés de pantoufles, ces roquets à la dent molle prônent le nivellement des sexes, l'édulcoration des genres, voire le total rabaissement phallique, confondant volontiers la morale du mâle avec le code du parfait châtré.

    Ils ont une fierté de limace, des intentions de toutous, des revendications de soumis.

    Persuadés de respecter la femme parce qu'ils la laissent démocratiquement piétiner leur épée de son talon-aiguille (ce fer-de-lance de la volaille en révolution), tordre leur marbre originel devenu bâton de guimauve, briser leur double vase solaire, ils sont devenus féministes, sodomites, avorteurs...

    Et prennent leur dévirilisation pour de la galanterie.

    Rasés de la tête aux pieds, annelés comme des bestiaux matés et adoptant les moeurs veules, plates, flasques des hôtes des potagers, ils ont fini par arborer la face placide des pantins poltrons, singer les allures ternes des mignons moineaux de mai...

    Au nom de la parité Mars-Vénus ces jolis sont d'accord avec toute avancée de la cause pourvu que leur panache piteux de coquelets déplumés ne dépasse pas la permanente des porteuses de jupes qui les tiennent en laisse...

    Après avoir lamentablement poussé les caddys de supermarchés, ces torcheurs de nourrissons s'attèlent aux landeaux... Ils donnent même le biberon ! A quand l'allaitement ?

    Moi je suis un macho, un vrai. Sans chaîne.

    Mâle immémorial, héritier sain de mes gamètes intacts, imperméable aux siècles, antipathique mais authentique, nulle femme ne saurait me dénaturer.

    Je suis un dominant, un vainqueur, un lion.

    Porteur du sceptre qui désigne l'astre masculin auquel je m'identifie, je sais où est la place de l'homme et où est celle de la femme.

    J'ai avec moi l'autorité innée de ceux qui ont conscience d'être fils de Râ et qui s'en glorifient. Au lieu d'en rougir devant l'autel mensonger des féministes.

    Un mâle est un seigneur, la femme son naturel laudateur.

    C'est la loi.

    La loi des sexes, non celle du siècle. Toute descendante d'Eve qui se révolte contre la souveraineté de son demi-dieu n'est pas digne de se faire ensemencer. La gloire de la femme est dans les germes d'humanité qu'elle porte en son sein, non dans le venin du féminisme qu'elle inocule à son maître.

    Je suis un macho, un pur, un dur, sans artifice. Ma pensée est de fer, mon front est lumineux, mon flanc divin.

    Mon regard choisit, ma main désigne, mon bras décide, la femme dit oui.

    Borné, moi ?

    Non, simplement burné.

    Raphaël Zacharie de IZARRA

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  2. RZI : fais gaffe à la rouille, quand même !
    :-))

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  3. Mr Poireau
    Laisse moi réfléchir... je vais répondre

    @RZI
    Eh bé !!! monsieur est une vraie révolution à lui tout seul... un lion dit-il ...
    Sans le faire exprès, de par ma date de naissance, je suis une "lionne" mais n'agresse pas toutefois les mâles que vous décrivez.
    Les pôôôvres c'est pas leur faute si la sociéte les a démuni de leur masochisme...
    faut bien suivre le mouvement des fois sinon on se fait montrer du doigt et quel doigt !!!
    Votre regard choisit, votre main désigne ....
    Vous utilisez donc des mots "crus" dans vos choix éliminant les mots "cuits" pour inviter les dames, vous êtes intimidant.. euh presque trop... serait pas trop rassurée si ma route croisait votre chemin (lol)...

    Bon M'sieur Poireau, j'épluche les légumes demain....

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