Une fermière du Rwanda,
Qui était Hutu de surcroît,
Quitte sa case et sa smala
Pour le marché de Kampala
Elle veut honorer sa tribu
D'un beau chapon gras et dodu.
Mais elle est peu fortunée
Et le marchand Tutsi, rusé,
Refusa de baisser le prix
Du chapon par elle choisi.
Me le donnera-tu,
Dit la cliente Hutu,
Contre une gâterie
Sur ton beau bengali?
A voir, dit le vendeur,
De cette gâterie, quelle serait la valeur?
Vaudrait elle un chapon?
Il m'en faudrait la preuve pour de bon.
Aussitôt, la bougresse s'enfouit sous le boubou,
Et vite, fait jaillir la sève du bambou.
J'ai gagné le chapon, s'exclame l'innocente,
La bouche encore pleine du produit de la vente.
Que nenni lui répond le volailler acerbe
Tout comme la face, le chapon tu as perdu
Car comme le dit notre si beau proverbe
Turlute Hutu, Chapon point eut.
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Mouarf !
RépondreSupprimerCe qu'elles sont naïves quand même !
:-))
eh eh... j'aime...
RépondreSupprimerPourquoi qui dit ça, monsieur Poireau...
RépondreSupprimersoitttt... on est naïve,
mais vous êtes macho...calculateur en plus
et je vois poindre vos grandes dents prêtes à croquer les petites oiselles que nous sommes et ce, sans précaution, sans la moindre forme, sans le moindre préliminaire...
Pourtant, si vous en preniez la peine, si vous étiez très attentifs vous verriez dans nos grands yeux "effarouchés" combien ô combien l'on vous admire ... combien ô combien on désire vous faire plaisir...
ouais bon, mais pas pour tout quand même... il faudrait y mettre la forme toutefois...
vilain Poireau va...
et Olivier, lui, qui s'esclaffe parce que l'on se fait souvent avoir, très souvent même, en long, en large et en travers et, en beauté, par-dessus le marché...
Ah ces hommes qui assurent mal leur complémentarité...